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Article de Christelle Fuger-Khamallah, 30 05 2024

Certes, les parents transmettent souvent à leurs enfants leur histoire et leur expérience personnelles. Mais cette transmission aide-t-elle à la construction de leur identité ou peut-elle être un frein ? En quoi les souvenirs favorisent-ils ou limitent-ils la construction de l'identité ? Faut-il seulement s'appuyer sur sa culture familiale pour construire son identité ? De quoi est fait et qu’apporte le quartier à la construction de l’individu dans la société actuelle ? Telles sont, entre autres, les questions qui se sont posées aux enseignants lors de la mise en place de ce projet piloté par l’artiste-intervenante, écrivaine et metteuse en scène Marie Vauzelle. Cette dernière a accompagné les groupes dans leur élaboration, utilisant comme  point de départ du projet la visite d’une œuvre exposée en ce moment à la Fondation Luma : "The Circle Project" (Le Projet Cercle, adn galeria, Barcelone 2023), une vidéo de 60 minutes dans laquelle Bouchra Khalili aborde une multitude de thèmes tels le racisme, l'histoire de l'immigration en France, la mémoire du vivre ensemble, les quartiers, la notion de collectivité et de solidarité, la violence et bien d’autres.

Le potentiel du projet et les participants

Ce projet a été proposé aux lycées arlésiens et à celui de Port-Saint-Louis du Rhône. Pour le LPO Montmajour, la professeure de vente Yamina Chikhaoui a impliqué ses élèves de la classe 2 EPC ; pour le lycée Louis Pasquet, le professeur de philosophie Pierre-Jean Memmi a fait travailler une classe de première sur ce projet et pour le lycée Henri Leroy, le professeur Ouafid Abdesselam a fait entrer une classe de seconde dans cette étude. Les enseignants qui y ont vu un important potentiel pédagogique pour des adolescents en pleine construction de leur personnalité ; il est vrai que la commune d’Arles a connu depuis l’Antiquité d’importantes vagues migratoires qui en font un territoire de fusion. C’est pourquoi il a été pertinent pour les lycées de prendre part à une telle aventure.

La démarche pédagogique au LPO Montmajour

Dans un premier temps, les élèves ont été sensibilisés à une constellation sensible, fragmentaire et multi-facette créée par Bouchra Khalili dans son œuvre The Circle Project - Le Projet Cercle. Ils ont compris la multiplicité des entrées possibles et ont ensuite dû réfléchir au sujet. Pour cela ils ont été accompagnés ; en effet, ils ont participé trois fois à des ateliers d'écriture de deux heures avec l’artiste-intervenante Marie Vauzelle, il s'agissait de travailler sur la mémoire et la notion de témoignage. Les élèves ont élaboré leur production seuls ou à plusieurs sur des thèmes choisis par eux. Au terme de la quatrième séance, il s'est agi de transformer cette idée de témoignage en médium créatif sur proposition de l'artiste : photographies, archives, interviews en audio et en vidéo, textes, dessins ou affiches, autant de média que le numérique peut rendre très attractifs. Chaque élève savait au préalable que le résultat concret de son travail serait exposé à la vue de tous les visiteurs dans le vaste espace qu’offre la Grande Halle de la Fondation Luma, ce qui a été source de motivation certaine.

Les réalisations exposées

La restitution de ce projet a eu lieu le 16 mai 2024. Les travaux des élèves de la classe 2 EPC du LPO Montmajour y ont donc été fièrement exposés. Un goûter exceptionnel réalisé par les cuisiniers de la fondation nous a été gracieusement offert à cette occasion, permettant ainsi un moment d’échange fructueux entre classes impliquées.

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Les résultats concrets de la classe impliquée

L'exposition présente les travaux des élèves suivants de la classe 2 EPC du LPO Montmajour :
-Deborah, Tamara et Carmen : Le témoignage de Mina, diminutif de Mme Yamina Chikhaoui, leur professeure de vente.
-Jérémy : Les femmes libres.
-Zakaria et Mehdi : Les jeunes des quartiers.
-Fatima, Rhania et El Mahdi : Nelson Mandela.
-Ayoub : Le racisme.
-Bionda : La discrimination à l'école.
-Léo : Le sportwashing.

Le bilan

Tous ces fragments rassemblés à la Grande Halle de la Fondation Luma sont autant de petits éclats scintillants qui mettent en lumière la préoccupation intime de chaque participant et en disent long sur la mosaïque qui forme l’époque contemporaine de notre territoire et bien au-delà des frontières visibles. Dans ce sens, il ne fait aucun doute que la notion d’identité liée à celle de place dans la société ne peut être abordée de façon caricaturale. The Circle Project avait pour objectif de lever cette ambiguïté et a tenu son pari. Quoi de mieux pour des adolescents au moment où se construit leur personnalité ?

Annexe

Lien vers le travail de l’artiste marocaine et française Bouchra Khalili qui partage aujourd’hui sa vie entre Berlin et Vienne : https://www.centrepompidou.fr/fr/magazine/article/chez-bouchra-khalili-la-transmission-orale-des-recits-comme-outil-de-resistance

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Article de Christelle Fuger-Khamallah, 27 05 2024

Article de Christelle Fuger-Khamallah, 24 05 2024

Un buffet « Tout feu tout flamme » !

Tout le monde s’accorde à dire que manger est l’un des actes les plus intimes qui soient, mais le sociologue, anthropologue et historien Claude Fischler a longuement creusé la question et a affirmé dans un article paru au journal Le Monde en juin 2020 que « manger est aussi un acte social, collectif » et que les études sur ce sujet, assez récentes somme toute, ont beaucoup à nous révéler. En effet, la question climatique et la durabilité des écosystèmes placent l’alimentation et tout ce qui s’y rapporte sous les feux de la rampe.

La naissance du projet

C’est autour d’une table, lors d’un repas raffiné, que l’artiste Pierre Corbet, fraîchement diplômé de l’école d’art Villa Arson à Nice et l’enseignant Eric Grandin, professeur de cuisine au lycée polyvalent Montmajour, est née l’idée d’un projet de buffet champêtre à monter avec les élèves de la classe de première année Bac Pro cuisine au sein de l’établissement scolaire. Comme une évidence, cette idée a germé dans l’esprit du professeur de cuisine lorsque l’artiste lui a présenté son portfolio. Il en a donc parlé à son collègue Bruno Bouedo, professeur de cuisine comme lui et à moi qui suis sa collègue professeure d’Arts-Appliqués et cultures artistiques. Nous avons aussitôt pressenti le potentiel pédagogique et éducatif d’une telle idée et c’est évidemment sur le thème des Jeux Olympiques que le travail commun a été conçu, faisant ainsi coïncider l’événement du buffet pour trente convives devant le jardin potager du lycée avec le passage de la flamme olympique dans la ville d’Arles. Monsieur Grandin et moi-même, -référents EDD- dans l’équipe de l’Education au Développement Durable avons adhéré  aussitôt à la vision que l’artiste Pierre Corbet a de l’organisation et du déroulement d’un buffet à notre époque.

Il faut dire qu’il ne manque pas de créativité pour faire naître des objets d’art et de design de façon décarbonée, esthétique et fonctionnelle. 

La démarche artistique

Pierre Corbet utilise des matières vivantes comme le chêne, le lin, le pin brûlé et bien d’autres feuilles et branches pour faire créer aux élèves des contenants et des présentoirs ingénieux selon la méthode du « JeuJura », c’est-à-dire par un assemblage sans colle ni vis des éléments taillés sur mesure. Les pièces travaillées s’emboîtent donc de sorte à faire tenir les mets, de l’entrée au dessert, que les convives viendront saisir avec gourmandise tout en aiguisant leur appétit. Sans s’en apercevoir, les cinq sens sont alors en éveil autour du buffet et c’est la convivialité qui règne à travers l’originalité fonctionnelle et la beauté esthétique de la présentation. Ainsi pour Pierre Corbet, toasts, menuiserie et architecture vont toujours de pair pour l’organisation d’un buffet.

La démarche pédagogique

Chaque enseignant impliqué a mené à bien sa part du projet durant trois jours. Les élèves ont d’abord imaginé, dessiné et réalisé les toasts, ils les ont agrémentés de dessins au grille-pain ou au chalumeau. Puis ils ont assemblé les pièces nécessaires aux présentoirs en réfléchissant à la meilleure architecture pour une mise en valeur réussie.

L’événement du 07 mai 2024 au lycée a donc pu se baser sur une belle coopération autour des  symboles de l’Olympisme pour la création de dessins et de structures en bois :

• Les cinq anneaux de couleurs ;

• Les différents sports présents ;

• Les médailles et coupes ;

• Le stade ;

• Le trophée ;

• La ligne d’arrivée à la course avec les numéros ;

• La torche / flamme ;

• Le podium.

Les formes des mezzés ont été étudiées : cubes, prismes, cylindres, pavés, boule… tout ceci afin de pouvoir les empiler et les disposer sur les présentoirs mais aussi de les déguster facilement.

Les rouleaux de mousse de betterave ont été observées pour que leur verticalité sur un présentoir soit respectée, sans parler du décor des tables à accorder avec les couleurs des mets proposés.

Le bilan

Pierre Corbet a réussi son pari et les convives ont apprécié ce buffet.

Cet artiste questionne le monde de l’alimentation, il voyage à vélo en solitaire à travers l’Europe et tente de répondre à des interrogations cruciales qui sont si proches des préoccupations d’Eric Grandin et de ses collègues :

Comment le voyage peut-il influencer notre pratique créative ? Comment la cuisine et l’art

peuvent-ils être vecteur de partage, de transmission et d’inclusion sociale ?

Tous ces sujets sont au cœur des réflexions actuelles sur ce que les anthropologues appellent aujourd’hui les food studies qui conquièrent toutes les universités de la planète.

Dans cet esprit, cet événement fut pour nos élèves un moment inoubliable et une véritable ouverture offerte à l’aube d’un siècle qui se doit de remettre en question des pratiques carbonées tellement ancrées dans notre civilisation que la remise en question est très difficile et prendra du temps.

Mais… qui d’autre qu’un élève formé aujourd’hui pour transformer des pratiques trop nuisibles à notre environnement ?

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Article de Christelle Fuger-Khamallah, 24 05 2024

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Article de Christelle Fuger-Khamallah, 26 05 2024

A/ Une action pédagogique tout en douceur à la cité du chocolat.

C’est devenu un rite au lycée polyvalent Montmajour pour les élèves de la spécialité « Mention Complémentaire Cuisiniers en Dessert de Restaurant » : une sortie pédagogique à la cité du chocolat de Tain-L’Hermitage avant les examens de fin d’année dans leur spécialité, s’impose afin que puissent se développer et s’affiner les cinq sens des adolescents pour les saveurs, goûts, textures et formes de cette délicate et noble matière qu’est le chocolat qui sera un produit essentiel dans leur vie professionnelle.

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Cette cité du chocolat Valrhona est ouverte au monde de la pédagogie et agit de façon organisée pour accueillir les groupes scolaires ; leur objectif recouvre plusieurs aspects :

• éveiller la curiosité des plus jeunes ;
• leur fournir des clés essentielles pour le bon développement de leurs capacités ;
• leur proposer des ateliers en lien avec les programmes de l’éducation nationale comme la découverte du monde de la matière et du vivant avec le cacao, etc...

Ce fut pour les élèves un moment intense lors duquel ils ont pu ressentir à quel point le chocolat, cette matière première tant prisée des Français, se prête autant à la gastronomie qu’à l’art.

B/ Une halte pour visiter le Palais Idéal du Facteur Cheval

Puisque nous étions à Tain-L’Hermitage nous en avons profité pour faire une escapade culturelle et nous rendre à Hauterives où se trouve un édifice très original nommé le Palais Idéal du Facteur Cheval. Toutes les majuscules du nom de l’édifice expriment le respect dû à l’œuvre de Joseph Ferdinand Cheval qui a construit de ses mains entre 1879 et1912 un palais à l’aide de cailloux ramassés dans les collines environnantes : 10 000 journées de travail, 93 000 heures de création, 33 ans d’épreuves à rassembler le matériau de base. Véritable autodidacte, il va consacrer 33 ans de sa vie à bâtir seul, un palais de rêve dans son potager, inspiré par la nature, les cartes postales et les premiers magazines illustrés qu’il distribue. Seul, il imagine un palais inhabitable, peuplé d’un incroyable bestiaire – pieuvre, biche, caïman, éléphant, pélican, ours, oiseaux… Mais aussi des géants, des fées, des personnages mythologiques ou encore des cascades, des architectures de tous les continents. Une œuvre architecturale aussi inclassable qu’universelle. Ce monument édifié sans aucun savoir théorique a été classé en 1969 Monument Historique par André Malraux, alors Ministre de la Culture, au titre de l’art naïf.

Les élèves ont été impressionnés par l’acharnement de cet homme durant 33 ans afin que son palais de rêve soit achevé ; monsieur Cheval n’avait appris aucun code du monde de l’architecture et pourtant il a reçu du ministre de la culture un vibrant hommage posthume en 1969 pour son monument nommé « inclassable », comme quoi la créativité, la ténacité et la constance sont des valeurs universelles qui valent aussi pour un pâtissier.

​​​​​​​ Article de Christelle Fuger-Khamallah, 26 05 2024

Les élèves de MCCDR ont passé leur épreuve pratique le mercredi 22 mai 2024. A partir d'un panier d'ingrédients de saison, ils devaient réaliser une fiche technique valorisée de leur création, un dessin puis réaliser leur dessert.

Le jury composé de professionnels a évalué les réalisations des élèves.

Ces élèves vont désormais entrer dans la vie active et vous les retrouverez dans les restaurants ou pâtisseries proche de chez vous.

Les réalisations des élèves

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Article et photos de Christelle Fuger-Khamallah

C’est avec des yeux d’enfant que l’on revient au pays lorsqu’on a effectué un long périple jalonné d’évènements intensément vécus, exactement comme l’a fait le sportif à la carrière internationale qu’a été notre Djibril Cissé arlésien. Et c’est donc avec beaucoup d’émotion qu’il s’est rendu au lycée polyvalent Montmajour à Arles le samedi 13 avril 2024. Chacun sait qu’il n’y a pas été élève mais c’était pour son bien car recruté à l’âge de treize ans pour intégrer la section sport-études de Nîmes, il a très vite été repéré comme talent prometteur. Ce lycée ne lui est toutefois pas étranger car c’est le lieu où a travaillé sa mère qui se souvient nécessairement des sourires de toute la communauté éducative lorsque son fils a attiré l’attention de Guy Roux. L’AJ Auxerre, Liverpool, l’OM lui ont permis d’évoluer dans une carrière très riche. Aujourd’hui, son frère Abou, également footballeur et toujours rayonnant au travail, a rejoint le lycée si bien que les Cissé y sont donc chez eux.

Cette année 2024, marquée par les Jeux Olympiques organisés par la France, était le meilleur moment pour intégrer cet enfant d’Arles dans la fresque réalisée par les élèves du LPO sous la houlette de madame Christelle Fuger-Khamallah, professeure d’Arts Appliqués. Djibril a donc découvert ce samedi matin, tout ému, le travail des adolescents pour lesquels son parcours représente une sorte de rêve, un modèle peut -être accessible pour tout métier exercé avec passion. Dans le cadre du tournage d’une série documentaire pour la chaîne L’équipe intitulée « A l’école de mes racines », il s’agissait de ramener dans un épisode le footballeur Djibril Cissé à ses sources. Il était accompagné de Gael Givet, également originaire de la commune d’Arles et devenu international à Monaco puis à l’OM. Les deux amis ont donc passé une partie de la matinée dans notre établissement scolaire. Djibril s’est prêté aux questions et a eu l’occasion de revenir sur certains temps forts de sa carrière. Notre fresque figure donc en bonne place dans cet épisode arlésien.

Il n’a pas manqué de manifester de l’intérêt pour le travail des élèves lors de sa discussion avec monsieur Hubert Baudoin, proviseur du LPO Montmajour et il s’est montré reconnaissant envers toute la communauté éducative pour l’attention qui lui a été donnée. Il a, par ailleurs, ressenti l’intérêt et la curiosité éprouvés par les adolescents pour sa trajectoire internationale, il est lui-même d’autant plus motivé qu’il essaie aujourd’hui de se mobiliser pour dynamiser le sport sur la commune d’Arles où il y aurait à faire. L’intérêt que les élèves du LPO lui ont montré dans cette réalisation n’en est que plus révélatrice.

A la fin de cette rencontre, il a eu l’opportunité de dédicacer son second livre paru à la FNAC le 02.11.2023 intitulé « Ma vie de footballeur » et comme il le dit si bien lui-même : « Tout est possible avec le travail et l’envie ».

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​​​​​​​ Article et photos de Christelle Fuger-Khamallah
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Le BloB dégouline de fierté :  il a reçu le premier prix académique des médias scolaires, dans la catégorie journaux imprimés !  Il  concourt maintenant  au  niveau  national et il remercie bien tous les élèves de l'Atelier Culture Générale et Sciences Politiques qui ont contribué à sa réussite.

Ici le lien pour voir les lauréats académiques : https://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/jcms/c_11206809/fr/mediatiks-les-laureats-academiques-2024

Pour vous (re)donner envie de le lire, en voici l'édito du numéro de novembre 2023 :
"Le BloB a suivi un régime hyperprotéiné et riches en filles : il a été nourri pour ce numéro par les élèves de Premières et Terminales de l’Atelier Culture Générale et Sciences Politiques.
C’est qu’il y avait à dire après ce séjour à Strasbourg du 2 au 4 octobre. Passé le choc culturel devant tant de propreté, de mignonitude, de murs en grès rose, de vélos, de poubelles de tris sélectifs qui sont utilisées correctement (ô miracle !), on a pu se concentrer sur le boulot.
Au programme : rencontre avec des étudiants de l’IEP ; balades dans le centre historique et le quartier allemand ; visite du Parlement européen ; débat avec une eurodéputée ; découverte du fonctionnement et des collections secrètes de la Bibliothèque Nationale ; confrontation à la créativité des dessinateurs Tomi Ungerer et Catherine Meurisse ; et, last but not least, dégustation de tartes flambées."

Mme Desaunay

Une grande majorité d’ élèves de la SEP du LPO Montmajour toutes filières et niveaux confondus ont participé au concours national et régional du programme PHARE « Non au harcèlement », puis un concours en interne a été organisé.

Objectif pédagogique :

D’un point de vue pédagogique il s’agissait de produire une affiche en créant un slogan et/ou un visuel qui vise à faire réfléchir les récepteurs et réceptrices sur la question du harcèlement scolaire dans toutes ses formes. Les élèves ont été invités à réfléchir sur tous les mots qu’ils associaient à la notion de « harcèlement », puis plus généralement sur les questions suivantes : Comment arrive-t-il ? Quels recours existe-t-il pour y faire face ?  Est-il possible de vivre ensemble tout en étant différentes ou différents...?

L’utilisation d’images provenant d’Internet n’a pas été autorisée sauf à des fins créatives. Au final, une quinzaine d’affiches qui respectaient parfaitement les contraintes d’un cahier des charges précis ont été présélectionnées et seront exposées au CDI avec l’ensemble des productions d’élèves pendant un mois.

Exposition dans le lycée :

Les élèves du C.V.L, ainsi que l’ensemble de la communauté éducative, seront invités à élire les trois meilleures affiches qui seront récompensées par un prix.

L’impact de ce projet pour les/auprès des élèves :

Au-delà d’être capable de communiquer visuellement un message de prévention citoyenne à travers une affiche en respectant des contraintes techniques précises, tous les élèves se sont impliqués dans ce projet car ils se sont sentis concernés de près comme de loin par la question du harcèlement scolaire qui fait encore malheureusement partie de leur quotidien. Ressentie par beaucoup comme une maladie incurable, certains d’entre eux ont pu témoigner et s’exprimer à ce sujet car ils en ont eux-mêmes parfois été victimes durant leur scolarité. Et bien que ce phénomène perdure, les élèves ont eu, à l’occasion ce projet, au moins leur mot à dire comme s’il leur était possible, l’espace d’un moment, au pire d’exorciser ce fléau ou pourquoi pas au mieux d’y mettre un terme définitivement.

Cliquer sur l'image pour être redirigé vers la page des affiches

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Pendant les stages de réussite des vacances de février, Dalia, Enora, Alycia, Shanet, Rihame, Célia, Leeloo, Lucie, Mélissa, Yvanna, Mathéo et Julien du LPO Montmajour ont participé activement à la décoration murale du point écoute pHARe situé à proximité de l’infirmerie. Il s’agissait d’animer une partie des murs de ce lieu afin qu’il devienne chaleureux et accueillant et facilite ainsi l’expression toujours douloureuse d’adolescents en détresse. Ils ont alors complètement métamorphosé le lieu en choisissant des couleurs chaudes et des formes douces principalement sur l’un des quatre murs pour que ceux qui souhaitent être écoutés s’y sentent le mieux possible.

Un logo signalant sur la porte les adultes disponibles pour les écouter a été créé par Julien, élève de 2 CAP PSR.

Quelle que soit la tâche qui lui a été confiée, du tracé des motifs sur les murs, en passant par la mise en peinture jusqu’à la signalétique apposée sur la porte, chaque élève s’est senti utile et fier d’avoir contribué à une cause qui le touche au plus profond.

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Article de La Provence du Jeudi 4 avril 2024